Notre contrat avec la nature.

Le territoire du projet couvre la commune de Saint-Ganton, commune rurale de 400 habitants au sud de l’Ille et Vilaine. Elle couvre 1 400 ha dont 900 ha sont exploités par l’agriculture. Suite à un remembrement en 1969, la commune se diversifie et l’accès au paysage est souhaité par tous. La consommation de cet espace doit prendre en compte la norme de développement durable qui concilie conservation de l’environnement tout en assurant la viabilité économique et l’équité sociale. Suite à un premier travail avec les acteurs locaux (jurys eau, réunions publiques), le CPIE décide d’entamer une phase de concertation pour décider ensemble des conditions d’accès aux milieux naturels, de gestions de certains milieux comme les zones humides, des travaux de génie écologique et équipements pédagogiques.
Par ailleurs, Saint-Ganton est situé sur le bassin versant de la Vilaine qui fait l’objet d’un SAGE dont une des mesures est d’obliger toutes les communes du bassin à réaliser l’inventaire de leurs zones humides.
Le contrat nature est donc né de ce besoin pour la commune de réaliser ce recensement. Le CPIE a profité de cette obligation pour organiser cet inventaire de façon participative.
Les objectifs du projet sont triples
– organiser l’inventaire des zones humides de la communes, en lien avec des jurys de citoyens appuyés par le technicien du CPIE
– sensibiliser tous les publics ayant un rapport avec l’utilisation du paysage, en invitant la population à participer aux actions voire au comité de pilotage du contrat nature (pour les plus motivés)
– accompagner des groupes de réflexion sur les modes de gestion du paysage dans l’intérêt collectif
Partenaires opérateurs : Les citoyens, l’association RACINE de Saint-Ganton, LPO, les élus
Partenaires Financiers : Région Bretagne, Pays de Redon et Vilaine, Commune de Saint-Just, CPIE
Le contrat nature se déroule sur trois années (de 2007 à 2009) comprenant les actions suivantes :
– des études préalables à la gestion : étude faune et flore sur els zones à risque, étude de peuplement forestier, recensement du réseau bocager, cartographie des corridors écologiques
– des actions de sensibilisation du public et des scolaires : bulletin d’information « contrat nature », site internet, des rencontres intitulées « Rendez vous citoyens », organisation d’événement et d’animation, groupes de réflexions
– des travaux de génie écologique : restauration des fonds de vallée, de carrières, d’étang.
– un suivi scientifique est réalisé sur la durée du projet par le comité de pilotage du Contrat nature.
La combinaison tout au long des trois années du projet, de ces différentes actions permet de mener de front diagnostic, sensibilisation et travaux de gestion, et ainsi mobiliser une large palette d’acteurs du territoire.