L’Observatoire des oiseaux marins de Bretagne

L’Observatoire régional des oiseaux marins de Bretagne mobilise quelques dizaines d’observateurs salariés et plusieurs dizaines d’observateurs bénévoles pour des opérations de comptage qui doivent être menées de façon organisée sous l’impulsion des organismes impliqués (outre Bretagne Vivante : la Ligue pour la protection des oiseaux, l’ONCFS, le GEOCA, le CEMO, etc.).

Le programme ne s’adresse pas aux initiatives spontanées du grand public mais mobilise des observateurs néophytes qui sont formés et encadrés lors de sorties collectives. Les protocoles d’observation (espèces à compter, modalités, périodes) sont définis par les associations.

Ces données ne sont pas destinées à alimenter des programmes de recherche, mais plutôt à orienter des actions de préservation des acteurs de l’environnement et à fournir une information générale sur l’état de santé des populations d’oiseaux à l’ensemble des personnes intéressées. Il n’y a pas d’interface internet dédiée au programme. Les données sont compilées par les responsables des associations, vérifiées le cas échéant et mises à disposition sous forme d’un rapport annuel en téléchargement sur le site de Bretagne Vivante.

Relations entre les membres

Les bénévoles mobilisés par le programme se rencontrent lors des sorties sur le terrain.

Capacité d’initiative

Les capacités d’initiative des participants sont limitées. Pour Bretagne Vivante, ce programme ne peut pas véritablement être considéré comme un programme de science participative car les objectifs et les modalités sont définis par les associations initiatrices, en lien avec des institutions régionales, afin de répondre à des questions précises.

Bretagne Vivante, qui est impliquée par ailleurs dans d’autres programmes relevant de ce champ, comme ceux qui visent à constituer des observatoires de bourdons ou de papillons, estime que les modalités de tels programmes doivent être adaptées aux objectifs et aux risques d’erreur. Des dispositifs laissant une grande marge de liberté aux participants peuvent s’avérer pertinents au regard de certains objectifs poursuivis, et d’autant plus fiables que les risques de confusion sont limités. En revanche, certaines données à collecter nécessitent une compétence technique plus importante et doivent faire l’objet de protocoles plus précis qui nécessitent, soit des compétences naturalistes, soit une coordination au niveau des observations, voire un encadrement sur le terrain. C’est le cas pour le comptage des oiseaux marins, qui suppose notamment de prendre en compte les risques de comptages multiples.

Gouvernance du programme

Ce programme ayant été défini dès son origine avec des institutions publiques (Conseil régional de Bretagne, Conseils généraux des Côtes d’Armor, du Finistère, d’Ille-et-Vilaine et du Morbihan, Ministère en charge de l’environnement), celles-ci font partie du Comité de pilotage.